Le capillaire rouge ou capillaire des murailles, porte mal son nom puisque ses feuilles sont entièrement vertes !
Description
C’est une petite fougère aux frondes en touffe, à rachis noir et fin, aux pennes opposées, ovales et finement crénelées.
Les folioles – on en compte 30 à 40 de chaque côté -, finissent par tomber, ne reste alors que le rachis noir et luisant, semblable à un long cheveu d’où ce nom de capillaire (du latin capillus, cheveu).
Habitat
Assez commun en France, le capillaire rouge pousse sur les murs, dans les fissures de rocher ou dans des lieux ombragés, très rarement exposés au soleil. C’est pourquoi on le trouve dans les creux les plus insolites. Le capillaire rouge colonise les rochers granitiques et les vieux murs ombragés et siliceux. Il est extrêmement résistant à la sécheresse et au froid. Il ne craint pas l’altitude (jusqu’à 1800m.)
A Seix, le capillaire rouge s’est invité sur et au pied des murets de pierres sèches du jardin de curé.
Reproduction
La production de spores a lieu de mai à septembre.
A mesure que les années passent, l’accumulation de ces tiges mortes prend peu à peu une allure de tignasse mal peignée d’où l’appellation savante de trichomane (Thrix désignant le cheveu et mania, la folle abondance).
Usages
Il a pu autrefois être utilisé dans la fabrication de sirop contre la toux mais aussi en infusion pour contrer les maux de gorge et sa décoction était réputée purgative. De nos jours il participe surtout à l’aspect décoratif des murets et des murailles de pierre.
Autres dénominations
Les poètes lui préféreront le nom de plume des pierres… mais on peut la nommer autrement car le capillaire rouge est aussi appelé faux capillaire, petit capillaire, politrique ou, de manière plus imagée, doradille noire ou chevelue.