Le Jardin de curé, présentation

Qu’est-ce qu’un jardin de curé ?
Le jardin de curé a, dès l’origine, quatre spécificités :
– il permet la méditation :
La création d’un chemin circulaire, comme dans les cloîtres pour la prière, assimile le jardin de curé à un lieu de recueillement et de méditation.
– il permet de prodiguer des soins :
A partir d’un savoir appris au séminaire, les curés pouvaient autrefois fabriquer pommades, tisanes et onguents.
Ces plantes permettent, – à condition toutefois de respecter un certain dosage-, de servir de remèdes ; en revanche, ces mêmes plantes, mal dosées, ne sont plus des remèdes : elles deviennent bel et bien des poisons, aussi violents parfois que la ciguë utilisée dès la haute Antiquité…
C’est le dosage qui fait le médicament.
– il permet de se nourrir :
On y cultive:
Haricots secs, pommes-de-terre, navets, oignons, poireaux ou choux qui entreront dans l’élaboration d’une bonne soupe ou d’un savoureux pot-au-feu : Il s’agit ici d’une agriculture vivrière : ces légumes soit se récoltent toute l’année, soit se récoltent puis se conservent à la grange, à la cave ou encore au grenier.


Les fruits cultivés sont des fruits locaux, que l’on prépare en confiture (framboises, groseilles….) ou encore des pommes et des
poires dont certaines variétés se conservent jusqu’à cinq mois.
– il permet aussi anciennement de fleurir l’église :
Le jardin de curé fournit des fleurs à la floraison abondante, pendant tout l’été (lys, dahlias, hortensias, roses variées… ); la plupart des espèces, quand on les coupe, refleurissent.
Quelques familles – qui pouvaient se permettre d’avoir autre chose que des légumes dans le jardin-, complétaient le besoin en fleurs pour l’autel.