Visible de fort loin tant son mur clocher est imposant, l’église Saint-Etienne trône sur la place centrale de Seix, non loin de la mairie.
Tout visiteur ou touriste de passage se doit d’en faire le tour, ne serait-ce que pour admirer sur l’arrière de l’église l’antique porte de bois cloutée qui permet la montée au clocher .
Sur le mur extérieur de la façade d’entrée, en ré-emploi dans le contrefort de droite, on peut voir un chrisme trinitaire ceint d’un bandeau en relief qui date probablement du XIIe siècle.
Considérablement agrandie, changée de sens au XVIIIe siècle où elle fut consacrée, on peut encore y admirer le décor baroque de l’autel majeur et celui de ses deux chapelles latérales avec trois retables en bois sculpté.
Les tribunes en bois à deux étages témoignent de la fréquentation du lieu au cours des âges et de la forte piété de ce village rural.
Dans les fonts baptismaux, derrière les deux battants de porte ornés de coquilles Saint Jacques datant du XVIIIe siècle, on découvre quatre peintures de René Gaston-Lagorre qui datent de 1952-1953 : Le baptême du Christ, La Vierge présentant l’Enfant au monde, le Christ du Bon Pasteur et Saint-Etienne, patron de l’église éponyme.
L’ensemble du mobilier de l’église Saint Etienne est classé.
En ré-emploi sur le mur extérieur de la sacristie, une tête d’ours est sculptée sur un modillon roman. Un bas relief rectangulaire comprenant deux anges soutenant un blason martelé est fixé au-dessus de l’ancienne porte d’entrée de l’église.
Le clocher à l’allure de forteresse a été exhaussé, notamment au cours des XVIe et XIXe siècles. Ses deux faces sont différentes.
Sur le mur de l’église, une plaque en bronze et pierre commémore la construction du clocher en 1551.
A noter enfin que c’est la sœur de Marie-François Xavier Brau de Saint Paul Lias (ou Saint Pol Lias), née à Seix le 4 juillet 1840, morte en 1915, qui finança les vitraux de l’église.
Le dimanche matin, le parvis s’anime presque comme autrefois…