La symbolique des plantes

Le buis, omniprésent, symbolise la pérennité, l’éternité. Il sert pour la bénédiction des rameaux lors des fêtes religieuses.


Le laurier reste le symbole de la gloire. Il l’était déjà dans l’Antiquité pour les  romains, – tandis que les grecs lui préféraient l’olivier -.

Laurier sauce

Laurier sauce

Le symbolisme du laurier s’est perpétué ainsi la couronne de l’empereur Napoléon lors de son sacre est bel et bien une couronne de laurier tandis que le diplôme du baccalauréat, permettait aux postulants d’accéder à la gloire avec cette feuille illustrée de baies de laurier d’où le nom de l’examen.
L’élève « couronné de succès » est appelé de ce fait un lauréat.
Le figuier symbolise les cinq religions, catholique, protestante, musulmane, juive, hindouiste.


Il possède des racines colossales qui lui permettent de pousser sans eau.
Il ne fait pas de fleurs et produit quand même des fruits, ce qui est considéré comme un miracle. En fait les fruits sont les fleurs du figuier !, quand nous mangeons des figues, nous mangeons des fleurs !
Le rosier

 Rosacanina. Rosier

Rosacanina. Rosier

Quand on déterrait les cadavres enterrés près de l’église pour gagner de la place, il arrivait que certains d’entre eux dégagent une odeur qui rappelait celle de la rose, ce qui était considéré comme un miracle d’où l’expression : « être en odeur de sainteté ».
La passiflore, étymologiquement parlant est bien la fleur de la Passion du Christ, symbolisant par sa forme même les trois clous, les cinq plaies et la couronne d’épines du Christ.

Certaines fleurs sont dites « marquées du sceau divin », c’est le cas des fleurs dont les noms suivent :
•    La rose trémière ou quenouille de la vierge

Les roses trémières

Les roses trémières

 

 

 

 

 

 

 

 

 

•    Le coeur de Marie


•    Le lis de la Madone
•    Le pavot rouge ou image de l’ Eucharistie

Le pavot rouge

Le pavot rouge

•    La pensée sauvage aux trois couleurs de la Trinité


•    L’ancolie appelée aussi chapeau ou soulier du bon dieu, fleur du capucin, ou encore gant d’évêque

 Ancolies

Ancolies

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’angélique ou racine du Saint Esprit

•    L’aster ou encore oeil du Christ

•    Le bleuet ou barbe du bon bieu, foin de Sainte Marie

•    La mauve sylvestre nommée  petit pain du bon Dieu

•    Le myosotis ou yeux du bon dieu ou de la vierge
•    La primevère ou encore herbe de Saint-Pierre, coucou de la vierge, clé du paradis, herbe à la clé


•    La lunaire plus communément appelée monnaie du pape


•    Le muguet ou larmes de Notre-Dame
•    La pâquerette ou fleur de la Sainte Mère

Pâquerettes

Pâquerettes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

•    La giroflée ou fleur de Notre Dame

Les giroflées

Les giroflées

•    Le géranium ou aiguille de Notre Dame

Geranium

Geranium

•    Les linaires appelées ruines de Rome

•   Le delphinium nommé l’éperon de Notre Dame.
D’autres plantes médicinales et leurs pouvoirs attribués


•    Le polygonatum-secondo Salomon aurait un rhizome bienfaisant pour la cicatrisation des plaies et soignerait goutte et rhumatisme

Le chardon Marie

Le chardon Marie

•    Le chardon Marie serait efficace contre les maladies du foie

Chardon Marie

Chardon Marie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

•    Le poivre des Moines contient du ritex, graines contre l’appétit sexuel. Le poivre des moines est le nom donné au fruit séché du gattilier (Vitex agnus-castus), arbuste à fleurs mauves ou blanches originaire des régions méditerranéennes et du Maroc1. Le poivre des moines est aussi appelé « agnus-castus », « poivre sauvage » ou « petit poivre ». Les fruits qui poussent en grappe, sont laissés à sécher sur la branche, puis récoltés en hiver. Son nom viendrait du fait qu’il aurait été utilisé au Moyen-âge pour aromatiser la soupe des moines dans les monastères pour ses propriétés anaphrodisiaques. Plus doux que le poivre noir, il a aussi un goût plus amer.

Gattilier ou poivre des moines

Gattilier ou poivre des moines

•    Le navet du diable serait un diurétique, un laxatif, un vomitif


•    La reine des prés forme d’aspirine naturelle est utilisée dans la lutte contre les rhumatismes

Filipendula ulmaria.Reine des prés

Filipendula ulmaria.Reine des prés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

•    Le chasse diable ou millepertuis est utilisée dans la lutte  contre les dépressions

Hypericum perforatum. Le chasse diable

Hypericum perforatum. Le chasse diable

•    La saponaire pour les maladies de la peau

Saponaria officinalis. La saponaire

Saponaria officinalis. La saponaire

 

 

 

 

 

 

 

•    La citronelle serait un vermifuge

Pokok Serai- citronelle

Pokok Serai- citronelle

•    La joubarbe est cultivée depuis la plus haute antiquité : les Romains attribuaient aux joubarbes la faculté d’éloigner la foudre, alors que les anciens Scandinaves lui attribuaient le pouvoir d’éloigner les mauvais esprits de la maison… On plantait de ce fait de la joubarbe sur les toits, et nombre d’églises et de cathédrales gothiques sont ornées de fleurs de joubarbe en pierre. Les feuilles de joubarbe servaient aussi au Moyen Âge comme émollient sur les blessures. Elles étaient cultivées comme plante médicinale.

Sempervirum tectorum. Joubarbe

Sempervirum tectorum. Joubarbe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

•    Le souci peut être utilisé en usage externe comme pommade cicatrisante et en gargarisme, il peut également être utilisé en infusion pour nettoyer plaies et furoncles. La Calendula officinalis a des propriétés anti-inflammatoires, anti-œdémateuses, antioxydantes, anti-virales, anti-tumorales et immuno modulatrices.


•    Le pissenlit favorise la sécrétion biliaire, c’est un diurétique . Les feuilles très riches en vitamine C et β-carotène, les fleurs et les racines des pissenlits dits « communs » ou « officinaux » sont également consommées en salade

Pissenlit

Pissenlit

•    L’ortie sert à soigner l’acné et la chute des cheveux

 Ortie

Ortie

•    La consoude n’a qu’un usage externe en raison de sa toxicité : elle est employée en pommade, en cataplasme ; son action est cicatrisante et anti-inflammatoire. Les Consoudes (genre Symphytum) sont des plantes herbacées vivaces appartenant à la famille des Boraginacées (bourrache, myosotis). Affectionnant principalement les lieux humides, elles sont natives de l’Europe ou de l’ouest de l’Asie (Turquie, Hongrie, Caucase, Géorgie, Iran). Le nom français « consoude » provient des capacités de ces plantes à accélérer la consolidation des fractures grâce à leur teneur en allantoïne. Elles étaient en effet très utilisées autrefois pour cet usage.

Consoude

Consoude

 

 

 

 

 

 

 

•    Le muguet a des feuilles censées soigner l’insuffisance cardiaques, les oedémes et la mauvaise circulation sanguine. Jadis, le Convallaria majalis, était considéré comme une plante magique associée à la magie.
La légende grecque veut que le muguet fût créé par Apollon, dieu du mont Parnasse,     pour en tapisser le sol, afin que ses neuf muses ne s’abîment pas les pieds.

14bConvallariamajalis
Les Romains célébraient au début du mois de mai les Florales, en l’honneur de Flora,     la déesse des fleurs. Le brin de muguet, porte-bonheur a souvent été associé à la     Madone, les larmes versées par la Vierge Marie au pied de la croix auraient donné     naissance aux fleurs de muguet en forme de clochettes blanches.
La déesse nordique Ostara, célébrée à l’équinoxe de printemps, était associée au     muguet. Des « Mâts de Mai », ou bien des « Arbres de Mai », étaient parfois utilisés     dans le cadre des festivités d’Ostara.
•    La nigelle des champs renonculacée annuelle, elle pousse sur des sols calcaires filtrants. Ses feuilles sont finement divisées. Elle aurait un pouvoir diurétique et serait à utiliser en cas d’indigestion

15 Nigella arvensis

 

 

 

 

 

 

 

 

La symbolique des couleurs du jardin

•    Le blanc (alba en latin) évoque la pureté, la virginité, la candeur – notamment dans les cérémonies des mariages, des baptêmes mais aussi lors de la fête de Marie-…
•   Le bleu évoque le paradis, l’amour, mais surtout la Vierge Marie, toujours vêtue de bleu et de blanc.
•   Le pourpre et le violet sont les couleurs sacerdotales, signes de sacrifice.
Le violet évoque également le culte des morts, il est signe de sagesse et de tempérance.

 

Bouguereau, hst, 1894

Bouguereau, huile sur toile, 1894